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La tolérance au poison des droits inhumains lamine la suprasociété européenne et, plus largement, l’aire culturelle occidentale. Le néofascisme n’en a pas le monopole, quand nombre de partisans de la décivilisation multiséparatiste s’y arc-boutent au nom d’un multiculturalisme dévoyé. Un redressement s’impose aux héritiers inconséquents des droits de l’homme, enfants gâtés d’un monde certes encore libre, bien que rescapé d’un double naufrage en l’espace d’un instant compressionniste qui lui avait paru une éternité, un monde mortel et phénigien, quasi indestructible, à l’encontre duquel ces imbéciles heureux en sont venus à exercer une menace d’extinction par suicide assisté. Marianne infidèle, autrement dit nous, la Nation s’asseyant sur son contrat de mariage, semble prête à se vendre aux empires émergents dans l’espoir d’une improbable protection militaire ; quand le syndrome de Stockholm se propage au dernier sous-sol de l’inconscient collectif. Notre superbe archétype civilisationnel continuera-t-il de nous aimer malgré nos incartades à répétition ? À en croire Hoshéa‘, prophète petit par le nombre de signes, mais grand par leur portée, tout ne serait pas perdu pour un Méta-État enclin à se laisser reconquérir par le souffle qui l’éprouve, sachant que le feu intérieur qu’il attise pourrait tout aussi bien le consumer sur place que l’éclairer en l’incitant à gravir la falaise escarpée du repentir. Mais comment réparer ce que l’on a détruit soi-même lorsque les seules réparations qui parviendraient à susciter notre intérêt seraient celles qui auraient fait d’autrui notre débiteur éternel ?

 

208 pages

Livre broché 22,00 €

21 x 15 cm

Collection de la Corne retournée

© 2024

ISBN 979-10-96731-32-9

Table pour Oséide

 

Prologue

De la conditionnalité

De l'inconditionnalité

​Épilogue

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OSÉIDE
BRUNO PONS LEVY

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