L’Acromphale

Le champ de labour ouvert par cet essai est l’occasion, pour l'ontographe, de dégager un espace d’expérimentation dépassant le cadre et outrepassant les règles de la recherche ontologique, au sens où ce domaine de la connaissance ressortirait exclusivement à un domaine de la science. Il sert surtout de base de lancement à un concept s’inscrivant en droite ligne avec les premiers principes du polyréalisme et à propos duquel les termes du néant vont faire l’objet d’une véritable permutation existatique. On parle ici de rénonicité autonégative. Poursuivant la réflexion, amorcée dans Le dernier ghetto, d’une civilisation alterne organisée sur la base d’un renforcement de l’harmonie sociétale par l’approfondissement de la conscience individuelle, Pons Levy s’était attelé, dans un premier temps et d’une manière sciemment inorthodoxe, à percer le rôle joué par le non-être dans la sortie progressive de l’idolâtrie telle que l'avaient accomplie un certain nombre de systèmes religieux depuis l’Antiquité. Ce second tome aura à cœur de déconstruire un discours crypto-polythéiste qui va s'avérer formidablement prégnant dans la pensée que produisent les polymatrices, que ce soit en aval ou en amont des raisonnements qu'elles s'entendent à délier de leur terreau philologique.