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Éditions de l‘Acromphale

C’est une démarche singulière que celle qui se propose de mettre un coup de projecteur sur un écrivain dont les écrits sans concession s‘étendent sur une période longue de trois décennies. Bruno Pons Levy est de ces êtres qui ne se laissent pas désarçonner par une mission sans retour. L’emblème qui ornera sa maison démontable, aussi parlant que muet, s’attachera donc à traduire l’extravagance des créations inachevables. Car l’aleph aux cornes de taureau fonce tête baissée de part et d’autre de l’hypersurface sans jamais être assuré de la verticalité de son horizon ; sans jamais rassurer quiconque sur l’horizontalité de son vertige. 

Ces éditions empruntent leur nom à un dispositif polyréaliste qui, passant au crible les systèmes de psychoréfraction, se targue de reconstituer d‘après ontographie le visage déformé du réel. Leur division en trois collections n’a qu’un seul objectif, celui de donner des repères lisibles au visiteur égaré. Dégageant les lignes directrices qui l’aideront à circuler dans un labyrinthe aux embranchements inattendus, elle inscrit chaque volume de ce retable littéraire dans le champ de recherche qui fut le sien, la progressivité, la polymatricialité ou la rénonicité présentant des caractéristiques dont l’interpénétration n’abolit fort heureusement pas la variable de prédominance.

Les théorèmes viables s’énoncent en termes d’hypothèses farouches. Ceux du polyréalisme n’y dérogent pas, et la plateforme sur laquelle ils pourront désormais faire escale représente une occasion probablement unique de nous en approcher. 

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